La myrmécophilie est un terme dont la nécessité d’exister m’échappe. 😅 Cependant, il faut bien le reconnaître, ce besoin impératif que les scientifiques ressentent à en créer une quantité pour être le plus précis possible est des plus estimables. Ce n’est clairement pas avec eux que l’on aurait ces mots à double sens contraire comme « louer » (on loue un appartement que l’on en soit locataire ou propriétaire) ou « hôte » (on est tout autant un hôte si on est la personne invitée que si on est celle qui invite) 😱. On pourrait néanmoins regretter que les savants fassent souvent appel au grec ancien, mais bon personne n’est parfait.😅

Myrmécophilie, comme chacun sait certainement 😁, désigne toute espèce animale ou végétale qui vit en symbiose avec des fourmis. Comme souvent en sciences, ce terme provient du grec ancien, μύρμηξ, signifiant « fourmi » et φῐλεῖν, « aimer ».

Bref, si je comprends bien en français, cela donne littéralement aimer les fourmis. On aurait donc tout aussi bien pu dire fourmiphilie (ai-je omis de vous l’indiquer? φῐλεῖν = philo = aimer). Cependant soyons reconnaissants d’avoir ainsi une occasion supplémentaire de briller en société grâce à cela: nous pouvons maintenant négligemment remplacer un banal « oh moi, j’aime les fourmis » par un « vous savez, personnellement je suis myrmécophile » (en outre, cela nous donne l’opportunité de glisser perfidement un « et vous?» à des interlocuteurs particulièrement pédants). Merci qui? 😅

Bon, aimer les fourmis est l’interprétation vraiment littérale du terme. Concrètement, on parle principalement de myrmécophilie pour désigner des insectes qui vivent au sein d’une fourmilière.

En coulisse

On peut déduire deux choses en regardant cette vidéo:

1)  ce que j’imagine être une abeille sauvage n’est pas myrmécophile

2)  je me débrouille très mal avec mon smartphone car je voulais faire une photo, pas une vidéo 😂

… je n’ai découvert la dramatique scène à la «Va, je te hais encore» que fortuitement.